Les reliques
→ Dépôt des reliques lors de la consécration de l’église le 14 décembre 2008
→ La consécration de l’autel – La déposition des reliques
- Saint Clément de Rome
- Saint Sébastien
- Saint Mitre
- Saint Maximin
- Saint Césaire d’Arles (470-542)
- Saint Félix 1er
- Sainte Claire d’Assise (1194-1253)
- Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690)
- Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (1873-1897)
- Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916)
Le mot relique, du latin “reliquere”, laisser, signifie d’abord que ces restes ont appartenu à quelques grands personnages de l’Église. Mais leur vénération veut surtout témoigner de l’enracinement d’une nouvelle église dans la longue tradition de l’Église du Christ.
Saint Clément de Rome
Saint Clément est le troisième pape après St Pierre (92-101) dans la liste de St Irénée. Rédacteur de la « lettre aux corinthiens », un des premiers écrits de la littérature chrétienne. (Sommaire)
Saint Sébastien
Saint Sébastien – Début du IVème siècle. C’est un saint martyr romain qui aurait été tué lors des persécutions de Dioclétien. Il est souvent représenté, dans l’iconographie, percé de flèches. (Sommaire)
Saint Mitre
Saint Mitre (433-466) D’origine grecque, il vient à Aix pour y vivre une vie chrétienne de dénuement et de pauvreté, qui déplut à son maître. Décapité, il marcha avec sa tête dans ses mainsjusqu’à N.D. de la Seds. Il est fort connu en Provence pour la guérison de maladies oculaires. (Sommaire)
Saint Maximin
Saint Maximin. Patron du diocèse d’Aix dont il fut le premier évêque. Selon la tradition, il accompagna Lazare, Marthe et Marie sur la barque qui les conduisit sur le continent. Il commença à évangéliser Aix en provence avec Marie Madeleine ; puis quand elle redescendit dans la plaine pour y finir ses jours, Maximin lui donna la communion et l’ensevelit. (Sommaire)
Saint Césaire d’Arles (470-542)
Moine de Lérins puis archevêque d’Arles. Prêtre en 499 il fonda deux monastères, dont le premier monastère de femmes, il présida de nombreux conciles. Connu pour ses talents de pédagogue, il diffuse nombre de ses sermons, souvent inspirés de St Augustin, auprès des prêtres de campagne. (Sommaire)
Saint Félix 1er
Pape et martyr, extrêmement populaire. « Martyr », quoique mort de mort naturelle mais à cause des nombreuses persécutions qu’il subit. (Sommaire)
Sainte Claire d’Assise (1194-1253)
Amie et disciple de St François. Dans une période de renouvellement évangélique, elle suit l’exemple de pauvreté pratiqué par François. Claire est connue pour sa grande énergie spirituelle et sa chaleur humaine. À sa mort on compte cent trente monastères de CLARISSES. (Sommaire)
Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690)
Religieuse visitandine à Paray le Monial, elle reçut du Christ la mission de diffuser l’annonce de la miséricorde de Dieu pour les hommes. C’est le contenu de plusieurs révélations où Jésus lui montra son cœur. « Voilà ce cœur qui a tant aimé le monde et qui n’en reçoit en retour que des ingratitudes ». Tel fut le début du culte du Sacré-Cœur, largement répandu dans l’Église jusqu’à ce jour. (Sommaire)
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (1873-1897)
Par sa fragilité personnelle et l’abondance des grâces souvent inaperçues qu’elle a reçues, par la détermination de sa démarche spirituelle toute d’amour et de petitesse, Ste Thérèse de Lisieux pourrait bien représenter pour les chrétiens l’idéal le plus pur de la sainteté. Sa postérité est immense à travers ses manuscrits, ses poèmes et la reconnaissance de la fiabilité de son enseignement grâce à son titre de Docteur de l’Église. (Sommaire)
Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916)
On connaît de lui ce début de vie dissipée, largement contrebalancé par un retrait progressif de toute forme de distinctions ou d’honneurs. À l’exemple du Christ serviteur, il a cherché, avec ferveur, « la dernière place ». Face au Saint-sacrement exposé en plein cœur du désert, il désira rester incognito, jusque dans sa mort venue par la main d’un indigène pour qui il travaillait chaque jour assidument. (Sommaire)
Annick Rousseau
Suite à la publication de ce billet sur les reliques les questions des paroissiens sont nombreuses. Je vais essayer d’en lister quelques unes :
– D’où proviennent les reliques qui ont été déposées dans l’autel ?
– Y a-t-il un service responsable de la collecte et de l’entreposage des reliques ?
– Les reliques déposées à Venelles ont-elles été achetées ?
– Que sont-elles réellement ? Des morceaux d’ossements ? Des objets ayant appartenu au saint ? Ou des objets l’ayant seulement approché ?
Merci d’avance.
Bravo pour l’article sur la consécration de l’église ! Pour répondre aux questions ci-dessus : la plupart de ces reliques viennent de l’archevêché d’Aix. Le choix des reliques est fait par le curé de la paroisse, en lien avec l’archevêque. Certaines de ces reliques sont assurément authentiques, d’autres sont reçues comme telles depuis des temps immémoriaux. Ste Thérèse est sûrement très demandée, mais il y a des paroisses plus favorisées que d’autres !
Merci Annick pour ces informations.
Ce sujet des reliques me fait poser plusieurs questions : D’où viennent les reliques ? Sont-elles conservées dans un endroit spécial ? J’ai lu un article sur, je crois, l’église de Montligeon, qui en conserve. Est-ce exact ?
Qui choisit la “composition” des reliques placées dans l’autel d’une église ?
Comment est-ce possible d’avoir encore des reliques des saints qui sont cités dans l’article ?
Par exemple Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, elle doit être très “demandée” par les paroisses ?
Merci si des réponses peuvent être apportées à ce “feu” de questions !
Bravo pour ces beaux articles sur les reliques et sur la consécration de l’église.
Auriez-vous la possibilité de mettre en ligne d’autres photos de la cérémonie ?
Merci
Oui j’en ai quelques unes qui pourraient être publiées, je vais essayer de faire un billet avant l’anniversaire de la consécration.
https://www.cathovenelles.fr/2009/12/14/il-y-a-un-an-le-14-decembre-2008/#more-2286