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On ne sait pas assez qu’il n’existe pas Un désert, Le désert, mais de très nombreuses étendues qui répondent à ce terme. Les terres arides s’expérimentent et se déclinent en bien des couleurs. Déserts cuivrés basaltiques, terres noires recouvertes de laves solidifiées, couvertures rose pastel douces comme une moquette, mers de sable où les pieds s’enfoncent dans la touffeur des vagues, dunes bien sûr, parfois trouées de lacs turquoise… Nous laisserons aux géologues la tâche de poursuivre cette liste inachevée, précisant seulement qu’il existe aussi Un Désert BLANC. S’il ne se prête pas à l’expérience de la véritable solitude, dans l’exercice de la marche, par exemple, l’on n’en sort pas indemne. Brulés par le soleil et la soif, l’on est un peu plus proche des étoiles de Minuit et de L’histoire de la terre.
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St. Mathieu 2’10 : « ils lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe… »
L’ANNONCIATION
« L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu, auprès d’une vierge nommée Marie… Il la salua et lui dit : « tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus »
La NATIVITÉ
Prologue de St Jean.ch1
« Et le Verbe s’est fait chair,et il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité »
L’ÉPIPHANIE Mathieu ,2,10
“Quand ils aperçurent l’étoile,ils furent saisis d’une très grande joie… Ils virent l’enfant avec Marie, se prosternèrent et l’adorèrent.
LE MYSTÈRE POUR L’HUMANITÉ
St Jean, Prologue
« à tous ceux qui l’ont reçu, qui croient en son nom, Il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu »
Annick Rousseau
SA BÉATIFICATION
À quelques jours de sa béatification par notre pape Benoît XVI à Birmingham, c’est simple justice de s’intéresser à l’existence peu connue, et à l’œuvre merveilleusement intelligente, de John Henry Newman. Non-spécialistes d’une telle pensée, nous pouvons, en simples chrétiens, intérioriser telle ou telle formule dont il avait le secret. Il y a, pour le connaître en vérité, de nombreux théologiens et exégètes, qui à partir de maintenant vont reprendre sa lecture à nouveaux frais.
1801 – 1890 : la vie de Newman couvre tout un siècle de nouveautés pour l’Église catholique qu’il rejoindra en 1845, après avoir quitté l’anglicanisme, ses premières racines chrétiennes, et Oxford, symbole de sa grande activité pastorale.
Mise à jour le 13 octobre 2019
SA CANONISATION
L’article illustré ci-dessous date de 2010, au moment de la béatification du cardinal Newman (1801–1890), ce pasteur anglican prestigieux, converti au catholicisme à l’âge de 44 ans. Le 13 octobre 2019 verra sa canonisation par le pape François. C’est aujourd’hui !
Entre ces deux dates, que s’est-il passé ? Un approfondissement, un « développement » de son œuvre théologique et spirituelle ; la reconnaissance de leurs fruits pour l’Église tout entière. Le bienheureux Henri John Newman l’a analysée sous l’angle des crises violentes qu’elle a traversées (arianisme, Réforme du XVIe siècle). Rien n’est nouveau en ce domaine ! Mais simultanément, il a contribué à réassurer son enracinement grâce à l’étude des Pères de l’Église, à sa théologie puissante, diffusée par les milliers de lettres et de sermons qui percutent l’intelligence et le cœur.
Chose décisive dans le long parcours ecclésial en vue d’une canonisation, la reconnaissance d’un miracle attribué unanimement à son intercession : la guérison d’une jeune femme enceinte, plus proche de la mort assurée que de la vie. C’est le signe reconnu de sa présence vivante, actuelle, agissante, c’est-à-dire de sa sainteté.
Saint John Henri Newman, pressenti comme Docteur de l’Église, pourrait bien être un des piliers majeurs de son renouveau attendu.
ESQUISSE D’UN PORTRAIT
Lorsqu’on cherche sur les différents tableaux quelques traits du caractère de celui qui en 1847 deviendra prêtre, la déception est grande. Sauf rares exceptions, il nous est restitué après avoir été nommé cardinal par Léon XIII à la fin de sa vie. Dominent surtout une forme de douce tristesse, parfois un raidissement austère. Lui dont l’humour avait souvent été comparé à celui de Thomas More, un “homme pour l’éternité ” ! Il est plus fiable, alors, de puiser dans ses écrits les traits de son monde intérieur.
QUELQUES TRAITS DE SA PERSONNALITÉ
Vérité et polémique
Notre futur saint fut inlassablement en quête de vérité : vérité de sa propre religion, l’anglicanisme, maintes fois mesuré à une lecture approfondie des Pères de l’Église, jusqu’au moment où il s’aperçut que le catholicisme répondait davantage à la spiritualité dont ils vivaient. Par l’intermédiaire de ses « tracts », billets sans aménité, il eut l’ambition de dégager l’anglicanisme de toute forme de libéralisme funeste pour la foi. Le catholicisme, à l’époque, n’échappe pas à ces critiques où se lisent les attaques habituelles venant du protestantisme. Ce ne fut que pour un temps !
Pour ne citer qu’un second exemple, Newman injustement accusé dans sa vie privée reprit critiques et réponses acérées dans l’ouvrage intitulé : « Apologia pro vita sua », texte difficile où Saint-Augustin, Pascal, ou Kierkegaard, pourraient se reconnaître.
Raison et obéissance
À travers la réflexion personnelle de Newman sur l’Église, la signification et le statut des dogmes (en particulier celui de l’infaillibilité pontificale), on reconnaît sans difficulté une puissante intelligence, capable de ne point se rallier à la hiérarchie pour des raisons personnelles. Newman fut soupçonné de déviance. Il ne pouvait qu’en souffrir mais il resta fidèle à quelques « fondamentaux » dans la conduite à respecter par tout chrétien attaché au catholicisme.
L’obéissance, sans laquelle l’esprit s’éparpille, est un de ces « fondamentaux ». Newman a longuement prêché sur ce thème, et le moment venu, adhéra lui-même au dogme de l’infaillibilité pontificale, pourtant bien éloigné de ses racines anglicanes.
Ouverture
« Newman est une personnalité singulière, une sorte de cierge pascal allumé au centre de l’Église du XIXe siècle ». Sous la plume du Père Xavier Tilliette, un de nos plus éminents jésuites, l’image est riche de sens. Le cierge qui éclaire en vérité les formulations du magistère, c’est aussi ce qui réchauffe dans la nuit le dialogue de Dieu et de l’homme. Intellectuel, poète, philosophe, polémiste, mais aussi directeur spirituel, Henri Newman connut les élans du cœur qui l’ont rapproché de Dieu et de ses paroissiens.
« Cor ad cor loquitur » (le cœur parle au cœur) : cette devise figure sur le blason du cardinal. Par-delà tous les talents énoncés, ne serait-ce pas ce désir du cœur à cœur que doit susciter en nous une cérémonie de béatification ?
Quelques ouvrages de John Henry Newman. Rééditions
- Douze sermons sur le Christ (Collection «Livre de vie» 1995)
- Sermons paroissiaux (Cerf 2007)
- Essai sur le développement de la doctrine chrétienne (Ad solem 2007)
- Apologia pro vita sua (Ad solem 2003)
Annick Rousseau
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La grotte (en provençal : baumo) de sainte Marie-Madeleine est une grotte naturelle creusée par l’érosion. Elle est dite sainte du fait que, selon la tradition de Provence, sainte Marie-Madeleine y vécut les trente dernières années de sa vie, après avoir accosté aux Saintes-Maries-de-la-Mer ou à Marseille et évangélisé la région.
La Sainte-Baume
I. Un lieu de mémoire
La (Sainte) Baume, au féminin, ne tient pas les promesses linguistiques qu’elle laissait entendre au masculin. Un baume est un onguent, l’apaisement d’une blessure infligée au corps. La Baumo, en provençal, désigne une grotte, l’excavation naturelle au flanc d’un rocher. La Sainte Baume serait alors un lieu particulier, marqué au sceau d’un sacré toujours à redécouvrir.
Pour les marcheurs, randonneurs, pèlerins ou pénitents, aborder le massif de la SAINTE BAUME, c’est quitter le plat pays de St Maximin, pour atteindre en quelques minutes la fraîcheur de la forêt primitive, la solitude des chemins, la beauté des sous-bois. Là, au premier siècle encore, les déesses païennes de la fertilité habitaient au creux des cascades.
Aujourd’hui, la plupart des touristes ne peut ignorer, en suivant l’allée principale qui serpente sur quelque 900 mètres entre l’hôtellerie et le monastère, qu’ils abordent un vénérable lieu de mémoire : la grotte, creusée dans l’immense falaise serait justement le lieu où Marie-Madeleine, la pécheresse repentie de l’Évangile, proche du Christ et désormais proche de chacun de nous, aurait vécu les trente dernières années de sa vie, uniquement vêtue de sa longue chevelure. Un thème somptueux pour les artistes au fil des âges : la beauté devenue transparente de la femme ermite, se présentant sous la cascade ondulante de sa chevelure !
II. Portrait de Marie-Madeleine
Pour comprendre le chemin spirituel de la Madeleine, nous laissons la parole à l’un de ses familiers, un de ses proches qui a appris à dépasser les querelles séculaires au sujet de son arrivée, en barque à Marseille, comme à relativiser les hypothèses ésotériques récentes, suscitées par le trop célèbre “Da Vinci code”.
Annick Rousseau
Marie Madeleine
Femme, pourquoi pleures-tu ?
Telle qu’elle nous apparaît dans le chapitre 20 de l’Évangile selon St Jean, Marie-Madeleine est plus qu’un personnage : elle est une figure. C’est comme si chacun de nous pouvait se reconnaître en elle. Elle est la figure de l’Église, et la figure de l’Humanité. Il y a en ce matin de Pâques un parfum de nouvelle création.
St Jean, généralement si soucieux de situer les événements de la vie de Jésus en fonction des fêtes juives, ou en fonction de la chronologie des jours précédents, commence à neuf « le premier jour de la semaine. » Beaucoup d’indices nous mettent sur la piste des premières pages de la Genèse : les anges, appellation « Femme » (deux fois), et surtout la sainte méprise au sujet de l’homme qui l’interpelle : « Le prenant pour le Jardinier » dit le texte. Non pas méprise, mais profonde intuition théologique ! Adam, placé par Dieu dans le Jardin pour le garder et le cultiver n’est-il pas la figure du Christ, Jardinier de nos âmes, Nouvel Adam rétablissant l’humanité dans sa condition originelle ? Dans cette perspective, Marie la Magdaléenne est l’antithèse d’Ève. Elle fait le chemin inverse de celle qui, séduite par le Diable, fut chassée du Jardin d’Eden dont l’accès resta longtemps gardé par les chérubins. Marie Madeleine, pécheresse pardonnée, délivrée de ses sept démons (Lc 8: 2), sanctifiée par le sang de Celui qu’elle vit mourir en Croix (Jn 19:25), morte au péché avec le Christ alors qu’elle se penche vers l’intérieur du tombeau, la voici maintenant réintroduite dans la beauté première et la grâce du renouveau.
Fra Angelico la dépeint dans un cadre virginal.
Il y a un parfum de printemps et de vie nouvelle ! Mais l’itinéraire de notre grande sainte ne s’arrête pas là. Sous la plume de saint Jean apparaît, en filigrane, le Cantique des cantiques. Marie Madeleine est aussi la bien-aimée en quête de son bien-aimé. Elle lui avait réservé son nard pur (mot rare Ct 4:14 et Jn 12:3).
Mais en ce matin de Pâques, elle est désemparée : « il avait disparu » (Ct 5:6). « Je l’ai cherché mais ne l’ai point trouvé ! Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville : avez-vous vu celui que mon cœur aime ? À peine les avais-je dépassés, j’ai trouvé celui que mon cœur aime. Je l’ai saisi et ne le lâcherai point » (Ct 3:2-4). Mais Jésus ne veut pas être saisi ! « Je ne suis pas encore monté vers le Père, mais va trouver les frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père. » On pourrait dire qu’il y a une triple conversion de Marie-Madeleine : du péché à la grâce, de la mort à la vie, du monde d’ici-bas au monde à venir. Ce dernier retournement qui lui fait reconnaître son « Rabbouni » implique un renoncement à trouver Jésus ici-bas et à le saisir. Glorifié par sa résurrection, il ne se laisse appréhender que par la foi et l’amour. C’est dans l’annonce de la Bonne Nouvelle, dans la mission, qu’elle trouvera Celui que son cœur aime. Il paît son troupeau (Ct 6:3). Marie Madeleine connaît un état d’union mystique d’une telle intensité qu’elle est portée à faire de grandes choses pour Dieu, et surtout à le faire connaître et aimer. Le « avez-vous vu celui que mon cœur aime ? » n’est plus seulement le reflet d’une quête personnelle, c’est une invitation lancée à tous ceux qui sont au loin à chercher et à découvrir celui qui seul peut rassasier le cœur humain. Premier témoin de Jésus ressuscité, et figure de ce que Jésus veut accomplir à l’égard de toute âme pécheresse, Marie-Madeleine est le chef d’œuvre de la grâce, peut-être aussi un signe d’espérance donné à ceux qui peinent.
Après l’annonce de la résurrection aux disciples de Jésus, et sa prière avec les Apôtres dans l’attente de l’Esprit (Ac1:14), nous perdons ses traces dans l’Écriture Sainte. La tradition la fait venir en Provence où elle est la patronne des pénitents, des prêcheurs et des mystiques. La Sainte Baume n’est-elle pas, à juste titre ce creux de rocher où, telle une colombe (Ct 2:14), Marie-Madeleine fait entendre sa voix et révèle le charme de son visage, pour ne pas dire sa figure ?
Fr. Henri-Dominique de Spéville (dominicain)
Encarts :
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C’est par une bulle datée du 6 avril 1295 que le pape Boniface VIII établit une maison de l’Ordre à la Sainte Baume, en même temps qu’il érigeait un couvent à St-Maximin, respectivement lieu de pénitence et lieu de sépulture de sainte Marie-Madeleine. Pour inhabituelle qu’elle ait été dans sa forme, cette fondation fut reçue par les frères comme une grâce du Ciel et un appel de l’Esprit-Saint. Au chapitre général célébré à Venise en 1297, l’Ordre reconnut Marie-Madeleine comme sa Protectrice particulière, et il fut décidé que sa fête, fixée au 22 juillet, serait célébrée avec grande solennité dans tout l’Ordre. Sainte Marie-Madeleine est la patronne principale de notre Province de Toulouse. Elle est invoquée sous le vocable d’Apôtre des Apôtres.
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L’iconographie médiévale se plaît à représenter Marie-Madeleine, vêtue de sa seule chevelure, non pas pénitente dans sa Grotte comme aux XVIe et XVIIe siècles, mais élevée par les Anges sept fois le jour. Par delà l’anecdotique, ne pouvons-nous pas y discerner comme de libres variations sur des thèmes évangéliques ? Revenue à la nudité originelle où l’indécence est absente, telle la nouvelle Ève servie par les Anges, la Première à voir le Christ ressuscité et la Première aussi à recevoir la révélation de l’Ascension n’avait qu’un désir : « rechercher les choses d’en-haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu.» (Col 3:1). Morte au péché, sa vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu.
Remerciements
Merci au Frère Henri-Dominique de Spéville, O.P. pour son aimable contribution à ce “coup d’œil”, aussi bien pour le texte que pour les photos.
Natif de l’Ile Maurice, lieu de soleil et de lumière, dans la fidélité à l’Ordre il a vécu avec quelques frères six années dans le Monastère accroché au flanc de la falaise : veilleurs au seuil de la Grotte, dans le froid et l’humidité, au rythme du soleil frappant ou désertant le rocher.
Randonneurs et pèlerins, c’est une foule de visiteurs qui monte à la Sainte Baume. Il est possible aussi de frapper à la porte de l’hôtellerie, en contre-bas, où sont proposées un grand nombre d’activités. Les frères dominicains et Marie-Madeleine, chacun à sa place, habitent ces lieux.
Annick Rousseau
I. Prologue
Une fois n’est pas coutume, nous plongerons maintenant dans l’univers foisonnant de la B.D, à distance de tout désir de comparaison avec des formes d’art familières et unanimement reconnues. La B.D, tout sujet, hors sujet, porteuse de sens ou de non sens, chrétienne ou non, fait partie intégrante du monde des enfants et des adolescents. Les parents tolèrent, filtrent et paradoxalement aujourd’hui se réjouissent de voir leur progéniture plongée dans un dédale d’images… qui reposent l’œil et l’esprit de l’emprise grandissante de l’électronique toujours en mouvement.
Entre deux maux… il faut choisir le moindre !
C’est dans ce contexte que s’imposent ces deux volumes MANGA sur la Bible : Dessins japonais, mais lecture conservée de gauche à droite, multiples codes de lecture, multiples nouveautés au regard des B.D chrétiennes occidentales souvent très pastellisées.
Pour le moment deux tomes seulement, le premier, “Le Messie” évoque la vie de Jésus, le second, La Métamorphose” retrace les “actes des apôtres”. Le Messie est sans doute le mieux réussi et seul il sera abordé ici.
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Vendredi Saint |
Samedi Saint |
PÂQUES |
Il est mort sur une croix… |
est descendu aux enfers… |
est ressuscité… |
Quelques images choisies par A. R.
L’APOCALYPSE… est certainement le texte de la Bible qui a inspiré à des génies divers les plus étranges et sublimes chefs-d’œuvre. Quitte à opérer un choix, nous jetterons ici un regard attentif sur ces figures inattendues, imaginées au XVème siécle sur les métiers à tisser des artisans inspirés qui ont réalisé la Tapisserie d’Angers.
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Quelques images et textes choisis par Annick Rousseau. (d’après ” L’Icône de Marie ” www.iconedemarie.com)
L’artiste joaillier Joseph Chaumet, ancêtre de la fameuse bijouterie Chaumet place Vendôme à Paris, consacra dix ans de sa vie à la réalisation d’une œuvre monumentale et précieuse : la Via Vitae entre 1894 et 1904. A cette époque, s’achevait à Paray-le-Monial vers 1893 la construction du musée eucharistique du Hiéron, qui lui sert aujourd’hui d’écrin. Classée Trésor National en 2000, elle a été acquise par la Ville de Paray le Monial.
→ Continuer la lecture “Coup d’œil sur… la Via Vitae”
KIM EN JOONG, ce nom évoque irrésistiblement l’Asie d’où il nous est venu, bouleversant notre approche de la lumière et des couleurs, à travers peintures et vitraux qui s’encastrent à merveille jusque dans les pierres romanes de nos églises, d’ordinaire habituées à la seule lumière du soleil. L’artiste est née en Corée du Sud en 1940. Arrivé en France, après des études d’art traditionnel, converti au catholicisme, il entre chez les dominicains : c’est donc un moine artiste, “abstrait”, peintre, mais surtout verrier de génie, reconnaissable entre tous à cette manière constante qu’il a de traiter les pigments à même le verre, de décorer la vitre à longs traits de pinceaux qui s’entrecroisent et se répondent. Chaque surface est à elle seule une symphonie.
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Les motifs étoilés qui trouent le ciel des mosaïques de Ravenne ont connu un succès inégalé. On les retrouve, quasi à l’identique sous le porche de la Major à Marseille, 15 siècles après les décors byzantins de Ravenne.
Le ciel de Ravenne étincelle de cristaux or et bleu, comme dans le très célèbre mausolée de Galla Placidia : les murs sont sertis d’entrelacs multicolores qui s’élancent vers la coupole, où brille une simple croix, décorative, entourée d’étoiles.
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La nouvelle « Major » fut édifiée au XIXème sur l’emplacement de plusieurs édifices primitifs datés du IIème au XVème siècles. De style romano-byzantin, ses tours et coupoles de 60 mètres de haut s’élancent vers le ciel, juste en bordure de mer. En pierres roses taillées dans les carrières de la Couronne, elle plonge bien ses racines dans l’espace de Marseille, pouvant accueillir tout un peuple de 3000 personnes lors des grandes cérémonies.
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(dans le retable du “Couronnement de la Vierge”. (Enguerrand Quarton)
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