Berceuse de la Mère-Dieu
Poème de Marie Rouget,
Mon Dieu qui dormez faible entre mes bras,
Mon enfant tout chaud sur mon coeur qui bat,
J’adore en mes mains et berce étonnée
La merveille, ô Dieu, que vous m’avez donnée.
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Berceuse de la Mère-Dieu Mon Dieu qui dormez faible entre mes bras, Aujourd’hui encore la belle œuvre littéraire de Marie Noël (1883-1967) est injustement méconnue. L’humble petite femme de province (Auxerre, sa ville), trop souvent représentée en sa vieillesse, reste malgré le temps qui passe prisonnière de préjugés tenaces. On dénonce chez elle une écriture poétique dépassée, surannée, abordant des thèmes un peu mièvres… qui plus est, le plus souvent en alexandrins ; des chansons un peu faciles contant la beauté de la nature, des oiseaux et des prés ; les âges de la vie, que la mort interrompt. Et puis ces pages dures, vers ou prose, marquées au sceau d’une vision parfois tragique du christianisme… Lire la suite… Un Noël tout en poésie, en suivant Marie Noël. C’est aujourd’hui ! Le 13 octobre 2019 le cardinal Newman sera canonisé par le pape François. La page qui le concerne a été mise à jour… La vidéo ci-contre nous livre une interprétation douce, suave, de ce que nous pourrions appeler un « joli chant ». Il se veut explicitement inspiré du célèbre Cantique des Cantiques. Ce Cantique qui nous vient de loin (peut-être du Vème avant J.C) est peut-être le plus beau de tous les « chants » que l’amour entre l’homme et la femme ait jamais suscités. Telle est la Tradition. Mais si l’on sait le trouver dans la Bible, parmi les livres sapientiaux (l’Écclésiaste et le Livre de la Sagesse) l’on n’en comprend pas d’emblée la portée spirituelle. En effet, la passion amoureuse n’est pas un thème courant dans le Premier Testament, ni dans les Évangiles. Un texte isolé, alors ? Incongru ? »»» Lire la suite Propos plus sérieux qu’on ne croit. Il est sûr et certain, pour un chrétien du moins, que le sens de la fête de Noël réside dans la venue du Verbe de Dieu en notre monde. Chose inouïe qui incline à la piété et au sérieux, témoin la crèche traditionnelle, lieu d’une réjouissance profonde pour ceux qui comprennent. L’Enfant Jésus y sourit sur l’insupportable paille, les bras ouverts pour porter selon le plan du Père le salut aux hommes ; à tout homme. Mais il est sûr, tout autant, que la fête religieuse de Noël, sur un registre plus prosaïque et largement désacralisé, évoque aujourd’hui tout un monde de jouets, un univers scintillant d’objets sophistiqués, du plus inutile au plus éducatif. Lire la suite du Coup d’œil sur les jeux d’antan pour la Noël Marie Noël, de son vrai nom Marie Rouget (1883-1967) est sans doute la plus méconnue des écrivains chrétiens de ce temps (Claudel, Bernanos, Péguy). Pourtant comblée d’une dizaine de prix littéraires, dont celui de l’Académie Française, elle ne dort pas dans nos mémoires d’écolier. Elle vit dans l’ombre… mais risque bien d’en sortir aujourd’hui, depuis que la conférence des évêques de France a sollicité en février 2017 l’ouverture, pour la servante de Dieu, d’une cause en béatification. Coup d’œil… sur la poésie de Marie NoëlProfitons des vacances pour visiter les basiliques romaines…
(Cliquez sur le lien ci-dessous et découvrez St Paul hors les murs. Choisissez dans la colonne de gauche ce que vous souhaitez visiter, cliquez et attendez la fin du chargement complet. Faites bouger la photo panoramique avec les flèches, plus faciles à contrôler que la souris. Pour pouvoir utiliser les flèches, cliquez une fois sur l’image (→ ← ↓ ↑). Agrandissez ou diminuez la taille de l’image avec les touches + et -. N’oubliez pas de mettre le son à un niveau raisonnable.) La représentation aujourd’hui très connue du Christ d’Hélène Kowalska (1905-1938), en religion sœur Faustine, nous vient de Pologne, trois siècles donc après la diffusion du culte du Sacré-Cœur, dont Marguerite-Marie fut l’instrument privilégié. Ce tableau pourrait n’être qu’une image pieuse parmi tant d’autres (esquisses, gravures, peintures, sculptures) si son élaboration, longuement décrite dans le « Petit journal » de Sœur Faustine, n’était pas aussi étrange, insolite et sans doute unique dans l’histoire, pour diffuser le message de la miséricorde divine. → Continuer la lecture “Coup d’œil… sur l’image du Christ de Sœur Faustine” Une fois déchiffré le logo officiel créé par Marco Yvan Rupnik pour accompagner en 2016 l’année de la miséricorde, reste à chacun le droit de se réapproprier des images de piété plus ou moins délaissées, mais qui refont surface précisément aujourd’hui où l’on célèbre les retrouvailles émouvantes du cœur de Dieu, et du cœur de l’homme, trop longtemps disjoints. Le logo du Christ que nous finissons par ne plus regarder tant il est omniprésent apparaît largement « surdéterminé ». Jésus ressuscité, sous la forme du bon Pasteur, porte sur ses épaules la seule vraie brebis à laquelle il tient : Adam, l’Homme, autrement dit tout homme accablé en quête d’aide, de guérison et de consolation. Lire la suite → Trouver ou retrouver la miséricorde du Christ vivant Sur la représentation de Brueghel l’Ancien (1525-1569) Il a neigé. La neige s’est incrustée dans les fibres du tableau de Brueghel, enveloppant le paysage d’une douce lumière, pâle, estompant les reliefs, l’angle des maisons, les personnages. Tout ici est mouvement, les enfants qui glissent sur les étangs glacés, les plus vieux qui avancent avec précaution sur le verglas. Un village au travail. Au centre, toutefois, enveloppée de bleu sombre, portant sur elle un gros baluchon, une toute jeune femme, immobile, baisse les yeux. Montée sur un âne, accompagnée d’un bœuf, elle suit un homme courbé, muni d’un instrument sans doute destiné à couper du bois… un charpentier. Lire la suite… Marie et Joseph, en chemin pour Bethléem Là-bas, l’île de la Réunion. Les orchidées sont rares dans l’île ; il faut beaucoup de patience et d’amour pour les débusquer au plus profond des forêts tropicales. Du moins pour les fleurs sauvages, papillons blanc nacré accrochés en grappes au tronc des arbres séculaires ; celles que l’on cueille traditionnellement pour en faire un bouquet de mariée. → Continuer la lecture “Coup d’œil sur… le cœur fragile des orchidées” Le carême est une période de pénitence, de jeûne et d’aumône qui dure pendant les 40 jours qui précèdent la fête de Pâques. Le sens de cette pratique est, pour les fidèles, de se souvenir de la retraite que Jésus effectua dans le désert où il se retira afin de prier et méditer durant 40 jours. Il y fut tenté plusieurs fois par Satan qui le soumit à plusieurs épreuves afin d’éprouver sa Foi. Cet épisode est raconté en détail dans les évangiles de Matthieu1 et Luc2 (plus brièvement par Marc3 la lecture que nous faisons cette année- Année B) et est connu sous le nom de Tentation du Christ. Certains moines, au début du christianisme, passaient toute leur vie dans le désert, pour suivre littéralement la voie tracée par le Christ. → Coup d’œil sur… le désert des moines Une vie bouleversée : un livre pour l’étéEtty Hillesum a 27 ans quand sa plume alerte, spontanée, tendre mais sans concession, rédige le journal de bord d’une vie bouleversée, entre les années 1941-1943, aux Pays-Bas. Elle pourrait presque être la sœur aînée d’Anne Frank que l’on connaît bien, et l’amie privilégiée de la grande Édith Stein malgré les différences qui les séparent. Un même destin en effet les unit, un même souffle spirituel les anime. Juives toutes trois, elles ont été emportées dans les turbulences de l’Allemagne nazie ; toutes trois douées pour l’écriture elles nous ont laissé – philosophie, psychologie ou littérature authentique – de très beaux textes sur l’existence, capables de nourrir l’intelligence sans restriction ; même au cœur de l’été quand la réflexion est en vacances ! Une vie bouleversée, un livre pour l’été, présentation par Annick Rousseau |
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