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Bulletin paroissial du 19 septembre

Dimanche 19 septembre 2010 – Gédéon n°44

Bulletin paroissial du 05 septembre

Modification : Rencontre avec les parents (calendrier, questions et échanges) :
Venelles le LUNDI 20 SEPTEMBRE à 20h30 – Salle paroissiale

Dimanche 05 septembre 2010 – Gédéon n°43

Bulletin paroissial du 11 juillet 2010

Messes juillet-août

ATTENTION
Messes dans la paroisse en juillet et août 2010
Jours Puyricard Venelles L’Étoile
Dimanche 10h30 10h30 07h00
Lundi Pas de messe Pas de messe 19h00
Mardi Pas de messe 08h45
suivi d’un temps d’adoration
19h00
Mercredi Pas de messe Pas de messe 19h00
Jeudi Pas de messe Pas de messe 19h00
Vendredi 08h30
suivi d’un temps d’adoration
Pas de messe 19h00
Samedi 18h30 Pas de messe 07h00

Le 15 août, il y aura une messe à Couteron à 11h00

Permanences juillet-août

Permanences d’accueil :

  • Église de Puyricard
    • le matin du lundi au samedi 10h00 à 12h00
    • l’après-midi du lundi au vendredi 16h00 à 18h00
  • Église de Venelles
    • le matin du lundi au samedi 09h00 à 11h00

Catéchismes

  • RÉUNION des catéchistes de l’Unité Pastorale le lundi 30 août à VENELLES à partir de 09h00. Messe à 08h30 pour tous ceux qui le désirent.
  • INSCRIPTIONS : les permanences pour les inscriptions se tiendront les mercredi 6, samedi 10 et mercredi 13 septembre, de 09h00 à 12h00, simultanément à Puyricard (presbytère) et Venelles.
  • Rencontre avec les parents pour Puyricard le mercredi 13 à 20h30 dans l’église (calendrier, questions et échanges).

La Chesneraie

Dimanche 26 septembre : messe de rentrée en plein air réunissant les paroisses de Venelles et Puyricard au collège de la Chesneraie et journée conviviale… comme chaque année.

Bulletin paroissial du 27 juin 2010

Les amis de Berdine

Découverte : Des paroissiens de Venelles sont engagés dans un soutien à la communauté de Berdine, qui vient notamment en aide aux personnes toxicomanes ou alcooliques. Claude Fady nous présente l’association Les Amis de Berdine.

La communauté Bergerie de Berdine a été fondée en 1973 par Henri Catta, aujourd’hui décédé et par Josiane Saintpierre, qui en est toujours la responsable et l’animatrice. Installée depuis 1976 dans le hameau de Basses Courennes, sur la commune de Saint Martin de Castillon dans le Vaucluse, Berdine accueille gratuitement toute personne qui se présente à sa porte, notamment des toxicomanes, des alcooliques qui veulent “retrouver dans l’abstinence totale une santé physique et un équilibre psychologique qui leur assureront une réinsertion réussie”. La moyenne d’occupation tourne autour de 70 personnes, en majorité des hommes. Pratiquement chaque semaine il y a des arrivants et des partants.

La vie communautaire et le travail sont les deux piliers de ce lieu d’accueil.Chapelle de Berdine, l'intérieur

La communauté est d’inspiration chrétienne, mais toutes les autres opinions, religieuses ou athées, ont le droit de s’y exprimer.

Pour aider chacun à retrouver de bonnes habitudes, le règlement est assez strict, notamment la présence à la chapelle le matin et le soir, conçue comme un temps de recueillement et de méditation.

D’abord centrée pendant des années sur la reconstruction de ce hameau en ruine depuis la fin de la guerre, l’activité des “berdinois” s’exerce maintenant dans différents domaines : l’agriculture, le maraîchage, les grandes cultures, l’élevage (chèvres, moutons, cochons), l’apiculture, mais aussi la boulangerie, la fromagerie, la menuiserie, la poterie… et, bien entendu, l’entretien et l’amélioration du village. Les principales ressources viennent de l’activité forestière : coupe de bois et vente de bois de chauffage aux particuliers et de la vente des produits de la ferme : légumes “bio”, fromages de chèvre, agneaux, miel. Berdine tient un stand de vente sur la place de Venelles tous les vendredis matins d’avril à octobre.Village de Berdine

En 1989, quelques Venellois, intéressés par l’expérience “Berdine”, ont créé une association “Les Amis de Berdine”, qui compte actuellement une centaine d’adhérents. Les membres les plus actifs de cette association apportent un soutien direct à la communauté, par leur compétence et par leur expérience dans les domaines les plus variés : comptabilité, informatique, assainissement, agronomie… et la cotisation de chacun des membres, complétée par une subvention de la municipalité de Venelles, vient apporter sa modeste contribution au budget de la communauté, notamment au moment des fêtes de Noël. Pour faire partie de l’association, il suffit de s’acquitter de la cotisation annuelle, fixée à 31 euros.

Pour en savoir plus :

  • Association Les Amis de Berdine – 6 rue du coteau 13770 Venelles
    Tél 04 42 54 72 31 – lesamisdeberdine@orange.fr
  • Visitez le site de la Bergerie de Berdine : https://berdine.free.fr

Pour les aider facilement : si vous avez l’habitude de vous faire livrer du bois, alors pourquoi ne pas choisir leur production ? Car, cerise sur le gâteau, ils vous rangeront les billots livrés. Pour commander : par téléphone (04 90 75 13 08) ou e-mail (bergeriedeberdine@orange.fr).

Bulletin paroissial du 13 juin

Offre d’emploi

Offre d’emploi : paroisse de Venelles recherche un (e) paroissien(ne) ou deux désirant faire les bouquets pour l’église le samedi. Travail gratuit et très gratifiant, employeur divin.

Veuillez contacter le Père Gallay. Merci !

Signé : Rose Marie qui souhaite s’arrêter après trop d’années passées à ce service

Pendant tant d’années, chaque dimanche et les jours de fêtes aussi, Rose Marie a fleuri l’église. Ses bouquets ont toujours été faits avec soin, avec amour, pour notre plaisir et la gloire du Seigneur. Merci. ( → Les bouquets de Rose Marie au début de ce siècle)

Fleurs en 2003

Bulletin paroissial 30 mai

6 juin – Journée communautaire

DERNIER RAPPEL :

Dimanche 6 juin journée communautaire de fin d’année
Messe en plein air à 10h30 au domaine de Saint Hippolyte à Venelles

Profitons de cette occasion pour rencontrer les paroissiens de chacun de nos villages que nous ne connaissons pas. Notre unité pastorale passe par la création de liens amicaux !

Profitons aussi du cadre magnifique du domaine de Saint-Hippolyte dont nous remercions le propriétaire et sa famille pour son accueil.

Si quelques paroissiens peuvent arriver à partir de 09h00 pour aider à installer les chaises, nous les remercions de prendre contact avec : Pierre Rousset (04.42.54.00.55)

Bulletin paroissial 16 mai

Bulletin paroissial 2 mai

Un nouveau nom pour Gédéon

GédéonGédéon est né en septembre 2008 et nous vous avions alors expliqué les raisons pour lesquelles son nom de Gédéon avait été choisi, en référence à l’Ancien testament et au petit canard de Benjamin Rabier. Lors de l’enquête que nous avons réalisée récemment et au cours de quelques discussions il nous est apparu que ce titre ne faisait pas l’unanimité.

Rien n’est figé dans le marbre ! Mais voilà, changer c’est bien mais à condition de trouver un nom que l’on puisse qualifier de meilleur…

Pour cela nous faisons appel à vous et à votre imagination. Faites nous donc part d’ici la fin du mois de juillet de vos idées, même les plus saugrenues !

Merci donc par avance pour vos suggestions.
C.J.

Vous pouvez transmettre vos suggestions en utilisant les commentaires ci-dessous.

Horaires messes
Horaires messes du 1 au 9 mai 2010

Mois de Marie

Pendant le mois de Marie à Venelles la prière du chapelet aura lieu tous les soirs du lundi au vendredi à 18h30 dans la chapelle Saint-Hippolyte (ancienne église à droite en rentrant).

Les aînés dans la foi

Jeudi 6 mai à 14h30
Autour du Père Roger MULLER
Les aînés dans la foi
Salle paroissiale de Venelles

Bulletin paroissial 18 avril

Conclusion année sacerdotale

CONGREGATIO PRO CLERICIS – Conclusion de l’année sacerdotale

Chers Prêtres

L’Église est vraiment très heureuse de cette Année Sacerdotale et elle remercie le Seigneur d’avoir inspiré au Saint-Père sa promulgation. Toutes les informations qui arrivent ici à Rome sur les initiatives nombreuses et variées entreprises par les Églises locales dans le monde entier pour vivre cette année spéciale prouvent qu’elle a été bien reçue et – nous pouvons le dire – qu’elle a répondu à un vrai et profond désir des prêtres et de tout le peuple de Dieu. Le moment était venu de porter une attention particulière de reconnaissance et d’initiative en faveur du grand, diligent et irremplaçable presbyterium, ainsi que de chaque prêtre de l’Église. → Lire la suite

Église et argent

Le mot des Archevêques

Chers amis,

L’Église d’Aix et Arles, c’est d’abord vous ! À votre baptême, vous avez reçu mission de vivre et d’annoncer la Bonne Nouvelle. Pour vous le permettre, tous les prêtres de notre diocèse d’Aix et Arles sont à votre disposition. Ils sont entourés de communautés bien vivantes et dont la prière porte chaque jour de nombreux fruits. La joie de vivre malgré un contexte aujourd’hui particulièrement difficile est une force qui nous vient de l’Évangile. Nous savons que beaucoup d’entre vous aimeraient redécouvrir cet Évangile de Jésus-Christ. Encore faut-il que notre Église diocésaine puisse disposer des moyens dont elle a besoin.

Ce document a pour but principal de vous donner quelques indications sur l’organisation de votre diocèse, les ressources de votre paroisse et de l’Archevêché, leurs besoins, la rémunération des prêtres et des laïcs en mission ecclésiale…

Mais c’est aussi une occasion de rappeler que la seule ressource de votre Église, c’est la générosité des fidèles, votre générosité. Pour cela et pour toute votre participation active à la vie de votre paroisse, nous vous disons d’avance, MERCI.

Claude Feidt, Archevêque d’Aix et d’Arles
Christophe Dufour, Archevêque coadjuteur d’Aix et d’Arles

Lire la suite → Aider l’Église / Église et argent

École-Cathédrale

Mercredi 21 Avril 2010 de 18h30 à 20h00
La Cave aux Huiles – Maison de la Paroisse – Aix en Provence

Charité et sainteté féminine
dans le sillage de St François d’Assise au XIIIème siècle

→ Le conférencier:
Monsieur Charles de la RONCIERE, professeur honoraire à l’Université de Provence

→ Thème de la conférence :
Dans les villes médiévales, la prédication des membres des ordres mendiants, celle surtout des fils de St François (+ 1226) et de St Dominique (+ 1221), a éveillé beaucoup d’échos parmi les fidèles, notamment parmi les femmes. Certaines sont entrées dans les nouveaux couvents féminins fondés par les frères, ou dans des structures analogues. Beaucoup d’autres, tout en restant chez elles, se sont vouées, seules ou en groupe, soit à la prière, soit au service des pauvres et/ou des malades. Toutes celles-là ont joué, dans l’Église et dans la société, un rôle sans forfanterie, dont les hommes parlaient peu, mais essentiel pour la vie spirituelle des familles, des paroisses, de toute une sociabilité chrétienne, et qui pouvait aller jusqu’à la sainteté reconnue de l’Église. On présentera dans cette conférence le cas des Florentines du XIII siècle sur lesquelles nous sommes très bien informés.

Site : ÉCOLE-CATHÉDRALE – Courriel : ecole-cathedrale13@orange.fr

St Eutrope

Rencontres de St Eutrope


Bulletin paroissial 4 avril

Colloque AED-Vivre avec l’Islam

Article du P. Daniel-Ange à l’occasion du colloque de l’AED sur le thème Vivre avec l’Islam
(12-13/02/2010) paru dans l’hebdomadaire ‘France Catholique’ du 15/01/2010
extrait du site : https://www.france-catholique.fr/Dans-le-dialogue-avec-l-islam-le.html

Ce colloque de l’Aide à l’Église en détresse aux Bernardins « Vivre avec l’Islam » et le massacre des coptes orthodoxes la nuit de Noël en Égypte, nous invitent à nous poser quelques questions cruciales. Dans le dialogue – tellement actuel, urgent, indispensable – avec des représentants de la maison de l’islam***, est-on suffisamment vrai, franc, et j’oserais dire simplement honnête, en abordant avec eux le fait massif, incontournable des persécutions sournoises, mais le plus souvent violentes, des chrétiens, toutes Églises, communautés ecclésiales confondues ?

*** Par convention, le mot Islam avec un I majuscule ne désigne pas la religion, mais la société et le système culturel issus de la religion (Ndlr).

Conférence des évêques de France

Logo CEF

Conclusion de l’Assemblée plénière de mars 2010 par le cardinal André Vingt-Trois

Conclusion de l’Assemblée plénière de mars 2010 par le cardinal André Vingt-Trois

Dans quelques jours, nous allons entrer dans la grande semaine de Pâques. Dans chacun de nos diocèses, nous célébrerons la Messe Chrismale avec notre presbyterium et les représentants de toutes les paroisses. Vivant de la communion de l’Église, nous entrerons dans le Triduum pascal pour faire mémoire de la mort et de la résurrection du Seigneur, le cœur de notre foi et de notre vie ecclésiale.

Cette année, nous aurons la grâce de vivre ces fêtes en communion avec tous les chrétiens, puisque la Pâque sera le même jour pour tous. Nous serons donc dans une communion plus étroite encore avec nos frères orientaux auxquels nous adressons un salut fraternel, particulièrement à ceux qui rendent témoignage au Ressuscité dans les tribulations ou les persécutions. Dans beaucoup de nos diocèses, nous aurons la joie d’une célébration œcuménique avec tous nos frères chrétiens.

Cette année, notre Église catholique célèbre Pâques dans un climat de suspicion et de tristesse. Les cas de pédophilie révélés dans certains pays d’Europe sont une cause de scandale pour beaucoup de nos contemporains et plongent les catholiques dans la honte et le désarroi. La lettre du Pape aux catholiques irlandais exprime la compassion pour les victimes, reconnaît courageusement les erreurs et les fautes passées et appelle à des mesures strictes pour éviter que de pareilles abominations se reproduisent. Naguère, nous avions nous-mêmes engagé un long travail sur ce sujet qui a abouti en 2002 à la publication d’un ouvrage à destination des éducateurs : Lutter contre la pédophilie. Les mesures que nous avions alors préconisées demeurent pertinentes et nous appelons tous les éducateurs à les travailler et à les appliquer. Nous sommes confrontés à un problème qui concerne toute notre société, et pas seulement l’Église. Nous aurions été intéressés de voir d’autres institutions faire un travail équivalent au nôtre.

Devant la campagne de dénigrement et de calomnies qui s’organise pour salir la figure du Pape, nous avons voulu lui adresser un message de solidarité et de communion. Nous savons tous avec quelle vigueur il a agi, d’abord comme Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, puis comme Souverain Pontife, pour mettre à la disposition des évêques des moyens de gérer énergiquement et clairement les situations délictueuses.

Cette épreuve que nous traversons doit renouveler notre vigilance. Elle ne doit pas cependant occulter les autres réalités de notre vie ecclésiale. L’immense majorité des prêtres de nos diocèses vivent leur engagement dans la fidélité et la joie du service pour lequel ils donnent leur vie. Les milliers de catéchumènes qui vont recevoir les sacrements de l’initiation à Pâques manifestent que la foi continue de porter ses fruits.

Nous sommes émerveillés par les signes de renouveau que manifestent les catéchumènes et les « recommençants ». Nous sommes aussi interrogés par de nouvelles façons de vivre la foi qui se développent dans les nouvelles générations, et les communautés. Les rassemblements comme les JMJ, l’attrait de Taizé et d’autres groupes qui invitent à des modes de vie plus sobres, le succès du pèlerinage étudiant en Terre Sainte en juillet 2009, montrent les voies d’un autre avenir : nouveaux engagements sociaux et ecclésiaux, expériences spirituelles décisives.

La vie chrétienne continue d’intéresser et de rassembler : nous sommes davantage vivants que nous ne le croyons nous-mêmes. Nous passons à travers une épreuve réelle qui sollicite notre foi, dynamise notre espérance et réveille notre charité : n’est-ce pas l’épreuve de Pâques, le passage, avec le Christ, de la nuit vers la lumière, de la mort vers la vie ? Avons-nous mesuré le chemin prodigieux que nous vivons depuis cinquante ans ? Les chrétiens eux-mêmes sont devenus de vrais témoins explicites de la foi. Les prêtres et les diacres partagent eux aussi ces changements de notre vie ecclésiale et les assument avec courage.

Cette vitalité de notre Église ne nous autorise pas à oublier les difficultés auxquelles nous sommes confrontés : les signes de la présence chrétienne dans la société s’estompent, la transmission vers les plus jeunes générations paraît fragile ; nous ne voyons pas bien comment les communautés chrétiennes assumeront d’ici quelques années les charges de leur animation. La baisse du nombre des prêtres rend de plus en plus aléatoire la possibilité de tenir un dispositif ancien, tel que nous l’avons connu. Depuis deux ans, notre Conférence s’est engagée dans un travail de longue haleine : « Demain la vie de nos communautés chrétiennes ».

Nous ne cherchons pas à élaborer un plan national de réforme. Nous voulons plutôt nous soutenir les uns les autres pour mener à bien le travail dans chacun de nos diocèses, dans leurs particularités et leurs diversités. En effet, nous ne partons pas de rien ; ce travail est commencé depuis des années. Au cours des deux décennies écoulées, beaucoup de diocèses français ont célébré des synodes ou mis en œuvre des recherches du même genre. Ces démarches diocésaines ont déjà permis de faire évoluer progressivement les pratiques et l’organisation des communautés. En 2009, un de nos groupes, sous la responsabilité de Mgr Dagens, nous a remis le résultat du travail auquel il nous avait entraînés: « Indifférence religieuse, visibilité de l’Église et évangélisation. » Nous avons encore beaucoup à faire pour exploiter ce document qui n’a sans doute pas encore été assez diffusé.

Nos dernières assemblées nous ont permis un échange très riche et intense sur nos différentes réalisations. Au cours de la présente assemblée, l’apport de deux théologiens (le Père J.-F. Chiron et Sœur M.-T. Desouche) a fait ressortir les enjeux théologiques et canoniques de nos travaux. D’une certaine façon, ils ont relancé notre réflexion et soulevé de nouvelles questions. C’est à nous maintenant de prolonger ce travail dans nos diocèses et nos provinces avec les conseils qui nous entourent. Les situations de pauvreté, voire de pénurie, que nous connaissons peuvent aussi être une chance et une grâce. Elles peuvent nous inciter à mieux évaluer les vraies ressources que nous avons.

Le témoignage de M. Robert Rochefort nous a aidés à mieux percevoir et à mieux comprendre certains aspects des changements de notre société. Il a aussi fait apparaître des attentes dont certaines peuvent être perçues par les chrétiens comme une nouvelle opportunité de proposition de la foi dans une société sécularisée. Pourrons-nous, saurons-nous répondre à ces attentes ?

Certes, les communautés d’Église sont plus petites que naguère, mais elles ne sont pas sans réaction : elles savent accueillir des personnes en quête de sens, et des événements qui les dépassent. Elles savent s’organiser, se prendre en main, témoigner de la Parole de Dieu qui les habite. Et Dieu envoie au milieu d’elles des prêtres qui relient entre elles les communautés dont ils ont la charge et les aident à vivre dans la communion de l’Église. Ensemble, ils tournent leurs regards vers le Christ qui se préoccupe de tous les hommes et qui pose sur eux un regard d’amour.

Notre Église retrouve le goût d’être apostolique et missionnaire. Elle est apostolique parce que, depuis vingt siècles, nous recevons la foi au Christ par le témoignage des Apôtres et de leurs successeurs : « As-tu quelque chose sans l’avoir reçu ? » (1 Co 4,7). L’Église est missionnaire parce qu’elle ne serait rien si elle n’était pas animée par l’Esprit de Pentecôte, constamment tournée et tendue vers les autres, vers ceux qui ne connaissent pas le Christ, ceux vers qui le Christ lui-même est toujours tourné : « allons ailleurs, parce que là aussi il faut que j’annonce l’Évangile » (Mc 1,38). Sans cesse, il nous faut appeler les communautés à se laisser entraîner par ce dynamisme missionnaire.

L’année sacerdotale nous a réveillés. Non seulement nous avons continué à appeler des hommes au sacerdoce, mais nous avons aussi osé reprendre plus clairement la parole au sujet du ministère des prêtres. Dans tous les diocèses, les prêtres ont été invités à rendre grâce pour le ministère qu’ils exercent. Surtout, dans beaucoup de nos communautés, ce fut l’occasion de réfléchir sur le ministère du prêtre et sur sa mission, de parler de ces sujets dans différentes rencontres comme dans les familles, de prier pour les prêtres et pour les hommes appelés à le devenir.

Tous ont pu redécouvrir à quel point les prêtres aiment l’Église qu’ils servent avec conviction et désintéressement. Tous ont pu redécouvrir combien l’Église aime ses prêtres qui donnent toute leur vie pour le Christ et le service de tous ceux qui leur sont confiés.

Nous disons à nouveau notre confiance à nos prêtres. Nous pensons aussi aux séminaristes qui doivent accueillir et examiner leur appel dans ce contexte. Leur générosité est soumise à une véritable épreuve. Nous voulons les encourager et témoigner auprès d’eux que le chemin où ils se sont engagés peut leur permettre de connaître un véritable épanouissement. Servir dans le clergé diocésain est une belle mission qui peut rendre un homme heureux.

Qui entendra l’appel à servir le Christ et nos frères humains en rejoignant les prêtres de nos diocèses?

Cardinal André Vingt-Trois

Lourdes, le Vendredi 26 mars 2010

Bulletin paroissial 21 mars

5ème dimanche de Carême – 21 mars 2010 – Gédéon n°34

Bulletin paroissial 7 mars

3ème dimanche de Carême – 7 mars 2010 – Gédéon n°33

Bulletin paroissial 21 février

1er dimanche de Carême – 21 février 2010 – Gédéon n°32

Bulletin paroissial 07 février

La légende noire de Pie XII

La légende noire de Pie XII

Le 19 décembre dernier, le Pape Benoît XVI a donc signé le décret « proclamant l’héroïcité des vertus de 10 baptisés », dont Karol Wojtyla, Pape Jean-Paul II de 1978 à 2005, et Eugenio Pacelli, Pape Pie XII de 1939 à 1958. Même si les béatifications restent une affaire interne à l’Église Catholique, déclarations et commentaires n’ont pas manqué. Le présent texte n’a pas vocation à polémiquer mais à documenter le débat.

Il n’est pas exact de dire ou d’écrire que Pie XII n’a pas dénoncé le crime nazi de la Shoah. Le radio-message de Noël 1942 est aussi précis qu’on peut l’être dans des circonstances de guerre, et certainement davantage que l’assourdissant silence des dirigeants alliés à la même époque. On peut en penser autant du radio-message de Pentecôte 1943. Pie XII a tenu compte de l’expérience hollandaise de juillet 1942 : une dénonciation publique frontale par l’épiscopat a entraîné le déclenchement d’un anéantissement systématique des juifs.

Il n’est pas exact de dire ou d’écrire que Pie XII aurait choisi sans scrupule la voie du silence et le non interventionnisme. Diplomate du Vatican avant d’être Pape, le futur Pie XII a connu les appels prophétiques de Benoît XV pendant la 1e Guerre Mondiale (entre 3 et 6 par an) et le mépris avec lequel ils ont été reçus (sauf en Autriche-Hongrie de 1916 à 1918). Pie XII a donc choisi une autre voie, plus discrète, plus diplomatique mais pas moins prophétique : celle de l’assistance aux groupes persécutés. Etait-ce le bon choix ? C’est la question qu’il s’est lui-même posé devant les cardinaux en février 1946.

Il n’est pas exact de dire ou d’écrire que Pie XII était un Pape ami d’Hitler ou approuvant l’idéologie nazie. Au témoignage du général SS Karl Wolf, Hitler avait mis au point le 25 juillet 1943 un plan pour enlever Pie XII de Rome. Objectif : « la déportation ou la mort ». Rencontrant le Pape le 10 mai 1944, le général le lui avait dit. Au témoignage de sa gouvernante, sœur Pasqualina Lenhert, Pie XII connaissait déjà ce projet et avait laissé un document organisant la vacance de la Papauté et le conclave en cas d’arrestation. Par contre, il avait gardé de ses années de service en Allemagne un grand amour de la culture et du peuple allemands : germanophile ne veut pas dire nazi.

Il n’est pas exact de dire ou d’écrire que Pie XII n’a rien fait pour empêcher la déportation des juifs de Rome. Une circulaire du 25 octobre 1943 lève la clôture des monastères et prescrit l’accueil et la protection des juifs dans les couvents. Au témoignage du Grand Rabbin de Rome, Israël Zolli, cela a sauvé la communauté juive de Rome. Le même Grand Rabbin Zolli a reçu le Baptême le 13 février 1945 en choisissant le prénom d’Eugenio en hommage à Pie XII. Témoin aussi le Grand Rabbin Elio Toaff accueillant Jean-Paul II à la synagogue de Rome le 13 avril 1986.

Il n’est pas exact de dire ou d’écrire que les Juifs sont contre Pie XII. La communauté juive est divisée à ce sujet.

Les contemporains de Pie XII ont salué son action, tant au sortir de la guerre en 1945 qu’au moment de sa mort en 1958. Témoin l’hommage de Golda Meir, ancien 1er ministre d’Israël.
La génération suivante, politiciens plus jeunes impliqués dans la création de l’état d’Israël, n’a jamais pardonné à Pie XII ses 2 prises de positions de 1948, demandant le respect et l’équité entre les peuples, face à l’idéologie sioniste. Témoin de cette idéologie, les panneaux sur l’Église Catholique au Yad Washem de Jérusalem.

Enfin, plus près de nous, un groupe travaille depuis 2001 à ce que les juifs reconnaissent l’action de Pie XII. Témoin la demande de David Dalin, Grand Rabbin de New-York, le 21 juin 2007, souhaitant que Pie XII soit déclaré « Juste parmi les nations ».

Il n’est pas exact de dire ou d’écrire que la défaillance de l’action de Pie XII est établie historiquement. C’est précisément le contraire qui est vrai. Au témoignage, en janvier 2007, de l’ex-général Ion Pacepa, ayant dirigé le KGB, la légende noire de Pie XII a été créée sur demande de toutes pièces par 2 agents :
Rolf Hochhüth, et sa pièce de théâtre « le Vicaire » en 1963, recyclée en 2002 par Costa Gravas dans le film ‘Amen’,
Saül Friedlander, et son dossier « Pie XII et le 3e Reich » (1964), récemment réédité,

… dans le but bien précis de briser l’influence du Pape en Europe orientale, dont on se souvient qu’elle était sous domination soviétique avant 1989. Alors Nonce à Berlin, le futur Pie XII y avait connu la tentative de révolution marxiste de 1919, et avait gardé des convictions anti-communistes.

Il n’est pas exact de dire ou d’écrire que le Vatican ferme ses archives aux chercheurs sur cette question. Compte tenu des polémiques des années 60, le Pape Paul VI, ancien collaborateur de Pie XII, a fait publier les archives diplomatiques de la guerre : 12 volumes, établis par un groupe de jésuites entre 1965 et 1982. Qui les a lu ? En 1999, à l’initiative de Jean-Paul II, un groupe d’universitaires juifs et chrétiens a repris l’étude des archives mais les juifs se sont retirés en 2001 : les archives historiques sont en effet encore en cours de classement. « Les commentaires sont libres mais les faits sont sacrés ». Cette devise d’un ancien journal quotidien pourrait être une autre version du commandement : « Tu ne mentiras pas » (Ex 20,16). Si l’on accepte de se documenter avant de s’exprimer, l’on s’aperçoit que les choses sont plus complexes que leur réduction à quelques slogans manipulant la vérité de l’histoire.

« Je ne hurlerai pas avec les loups » dit un adage scout. Sans sombrer dans la ‘théorie du complot’ contre l’Église, force est cependant de constater qu’il existe des réseaux de désinformation, même dans l’Église malheureusement, qui définissent le « mentalement correct » prêt-à-consommer. Ces lobbies minoritaires ont un objectif clair : discréditer l’action de l’Église hier pour disqualifier sa parole aujourd’hui.
Le pontificat de Pie XII appartient au passé dans ses faits mais aussi dans son style. Ce Pape a cependant planté les principales racines du Concile Vatican II, dont il reste l’auteur le plus cité après la Bible. Certains aspects du pontificat peuvent nous paraître aujourd’hui un peu surannés mais cela n’autorise pas la malhonnêteté intellectuelle, sinon l’ignorance, encore moins l’arrogance dont ont fait preuve certaines instances de communication.

Avec l’Apôtre St Jean, cherchons seulement « l’amour dans la vérité » (2 Jn 1) et « la vérité dans l’amour » (2 Jn 3 ; Eph 4,5).

P. Hervé Chiaverini +
23 décembre 2009

Bulletin paroissial 24 janvier

Les Amis de St Hippolyte

Les Amis de Saint Hippolyte – Assemblée Générale du 4 février 2010

Cette association a été fondée en 1976 et a pour mission de participer à l’entretien du centre paroissial et à l’aménagement des locaux. C’est une association du type « loi de 1901 » et peut bénéficier de subventions de la part des pouvoirs publics.

Elle permet de mobiliser, pour le service de la paroisse, les compétences et la main d’œuvre nécessaire à l’exécution de tâches matérielles en complément des structures paroissiales traditionnelles, permettant ainsi de libérer le Père curé de contraintes souvent très prenantes. Les activités concernent principalement l’entretien des locaux, les améliorations indispensables, les veilles techniques, les travaux de jardinage. Elle est également intervenue lors de la construction de la nouvelle église.

Elle peut aussi avoir une activité dans le domaine culturel comme l’organisation du cycle de conférences « Aux sources chrétiennes de la Provence », la rédaction d’articles ou de notes sur l’histoire de l’église de Venelles, la participation à des manifestations locales; etc.

Enfin dans le cadre du regroupement des 2 paroisses de Puyricard et de Venelles, l’association cherche à mettre en commun avec les Amis de Puyricard certaines activités.

Pour participer à ses activités, vous êtes invités à rejoindre l’Association et si vous êtes intéressés par le bilan des résultats obtenus et les prévisions d’activité pour l’année à venir, vous êtes invités à l’Assemblée Générale qui se tiendra :

Jeudi 4 février à 18h00 dans la salle paroissiale.

Le Président, Pierre Rousset