Berceuse de la Mère-Dieu
Poème de Marie Rouget,
Mon Dieu qui dormez faible entre mes bras,
Mon enfant tout chaud sur mon coeur qui bat,
J’adore en mes mains et berce étonnée
La merveille, ô Dieu, que vous m’avez donnée.
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Coup d’œil sur un poème de Marie NoëlBerceuse de la Mère-Dieu Mon Dieu qui dormez faible entre mes bras, 1 comment to Coup d’œil sur un poème de Marie NoëlLeave a Reply |
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Quelle profondeur théologique sous ces vers si simples, et dans ces mots que Marie adresse à son enfant tout petit, début d’un dialogue entre la mère et le fils qui durera plus de trente ans !
Merci de nous aider à la pressentir, par ce lumineux commentaire qui ouvre des pistes à notre méditation, et va droit à l’essentiel, la maternité divine : Celle qui porte Celui qui porte tout.
J’oserai une réticence, quant au terme de ce splendide poème. Une dernière strophe est attendue par un lecteur chrétien, qui est étrangement absente ; elle évoquerait le don suprême de Marie à son fils, celui de son corps ressuscité. La mort noire et désolée est bien celle de la nature humaine, mais la nature divine en triomphera à Pâques, et l’auteur, à mon sens, ne donne pas son sens ultime à la joie de Noël.