Un docteur de l’Église nous est donné, au moment même où les chrétiens retrouvent la force et l’actualité du Concile Vatican II. La foi et la sainteté transcendent donc le temps de l’histoire. Un demi siècle nous sépare du Concile, huit siècles de cette femme, tirée de l’ombre tout récemment, et qui, au premier regard dépasse nos attentes, en ouvrant à notre curiosité de multiples horizons.
Hildegarde, que savions nous d’elle ? De vagues conseils de médecine, des régimes très en retard sur notre alimentation sophistiquée ; à base de fenouil, de tisanes, de pyrèthre, et d’épeautre. Bien sûr, elle a ses adeptes, comme aussi ces musiciens raffinés qui nous replongent dans des tonalités et dissonances exigeant une oreille musicale exercée. Toutefois, on est en droit de s’interroger : aux côtés de Sainte Catherine de Sienne, l’audacieuse mystique italienne, de la grande espagnole, Thérèse d’Avila, de Thérèse, la petite française, diffusant sa “petite voie” sur le vaste monde, que nous apporte la bénédictine du Rhin, et comment son enseignement et sa personnalité vont-ils trouver en nous un écho à la fois humain et spirituel ? Annick Rousseau
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