Après la conférence sur ” Mariage, filiation, quel avenir ? ” présidée par Mgr Christophe Dufour, quatre paroissiens de Venelles ont rédigé ce texte qui donne une idée sur les interventions et attire l’attention sur l’importance de ce projet de loi. → Lire le compte rendu de la conférence-débat
Site Église Catholique d’Aix-en-Provence & Arles
À propos de la soirée « Mariage, filiation quel avenir ? » qui a réuni plus de 400 personnes à la Maison diocésaine et l’article dans La Provence daté du 16 décembre « le débat des catholiques bouté hors de la fac », l’archevêché d’Aix-en-Provence et Arles déclare : La volonté de ne pas répondre à une provocation nous a induits, dans un premier temps, à ne pas réagir publiquement à la dénonciation d’une convention de mise à disposition d’un amphithéâtre de la Faculté de Droit, pour une conférence-débat autour du projet de Loi sur le mariage et l’adoption par des personnes de même sexe.
Quelle victoire pour ceux qui aujourd’hui se flattent d’avoir « renvoyé les cathos dans leur gourbi » ? Notre démocratie ne sort pas grandie, mais blessée d’un tel état de fait. L’article paru ce dimanche dans La Provence montre que le manque de respect des personnes n’est pas du côté que l’on prétend. Si les « contre-manifestants » s’étaient donné la peine de répondre à l’invitation diffusée largement, ils l’auraient constaté aisément, comme ce fut le cas des 500 personnes qui ont participé ce soir-là à une réflexion menée dans le respect des personnes et des opinions. Et comment admettre que la volonté de quelques personnes d’empêcher la tenue d’une conférence et d’un débat publics, sur un projet de Loi et dans le cadre d’une faculté de droit, ait eu raison du droit à la liberté d’expression. L’Université n’est-elle pas, par destination, un lieu privilégié du débat d’idées ?
Que signifie le refus d’un véritable débat public sur un sujet aussi fondamental que le mariage et le sort des enfants adoptés ? En l’occurrence, ce refus se réclame d’une conception faussée de la laïcité qui a fait, et fera encore, le lit du communautarisme et des extrémismes en tous genres.
Quand un grand nombre de Françaises et de Français, et pas seulement les responsables religieux, réclament un vrai débat sociétal, comment ne pas entendre un appel à la raison ?
P. Luc Marie Lalanne, aumônier des professions judiciaires
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