Nul n’est prêt d’oublier la belle soirée du 20 Septembre 2011 organisée par les Focolari en l’église du Saint Esprit. Une rencontre à vrai dire peu banale, avec les parents et des amis d’une jeune fille italienne : Chiara Luce Badamo née en 1971, morte en 1990 d’un incurable cancer des os, et béatifiée le 25 Septembre 2010.
Se réunir pour honorer sa vie donnée, pleurer sur sa jeunesse meurtrie, écouter ses parents, pour en retirer quelques enseignements sur la manière d’éduquer ses enfants à la sainteté, cela se comprend bien. Mais tel ne fut pas l’axe de la réunion conçue et réalisée par une équipe de jeunes. Comme si le sourire lumineux de la jeune sainte exigeait de tous la vie, l’amour, la lumière. C’est comme si sa souffrance transfigurée nous conduisait vers un jour de résurrection.
Il y eut des chants joyeux, bien orchestrés, et interprétés par des voix adolescentes, discrètement évangélisatrices. Le sommet, en un moment de recueillement, fut une douce reprise du Cantique des Cantiques.
Un diaporama joyeux et plein d’entrain réalisé à Rome, dans la salle Paul VI, à la suite de la béatification de Chiara.
Quelques traits de sa courte vie, des fioretti en fait. Une vie ordinaire mais déjà saisie par Jésus dès l’âge de 10 ans, et entraînée par la dynamique spirituelle des Focolari, spécialement de leur fondatrice Chiara Lubich.
Enfin, le simple témoignage de ses parents et amis, de sa maman surtout qui visiblement fit plus qu’accompagner sa fille. Elle n’abandonna jamais le dialogue avec elle, au jour le jour, ni l’hôpital les derniers temps, jusqu’à son départ dans la joie.
Des témoignages enthousiastes donnés par les jeunes qui côtoyèrent ou non Chiara, l’on peut conclure ce qui fut repris d’ailleurs comme un leitmotiv : aujourd’hui la sainteté attire, une sainteté concrète, faite de la proximité quotidienne de Dieu qui attend de chacun de nous l’écoute et l’abandon à sa Volonté dans les plus petites choses de la vie.
A.R.
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